Salim El Houat et Ilyass Haddout se rencontrent sur les bancs de l’INSA de Lyon. Lors de ces années de formation, à l’occasion d’un concours innovation, ils tâchent de répondre à la question suivante : Comment peut-on faire pour recharger des véhicules électriques ? Nous sommes en 2016. Cinq ans plus tard, la réponse est aujourd’hui incarnée par une start-up d’une vingtaine de collaborateurs qui concurrence les solutions mobiles autonomes ou non de recharge de véhicules électriques ; Ici, la solution de la start-up Mob-Energy prend la forme d’un robot chargeur autonome nommé Charles. La solution présente de nombreux avantages : elle est dissociée du réseau, ne bloque pas, par exemple, une place de parking dédiée électrique et ne nécessite pas de lourdes installations comme celles nécessaires à l’implantation des superchargeurs.
C’est mi-2018, dans la phase de maturation de leur projet de start-up que les futurs fondateurs de Mob-Energy rencontre pour la première fois la SRC Centum Adeneo.
« La SRC Centum Adeneo est reconnue mondialement. Nous avons eu la chance de rencontrer Xavier Benoit, co-fondateur et Vice-Président innovation de l’entreprise. Nous avons longuement échangé et il nous a véritablement challengé tout en faisant preuve d’une réelle bienveillance. C’était et c’est précieux. D’un point de vue scientifique et technique, Centum Adeneo a assuré notamment la conception de l’architecture de puissance du robot, la conversion de puissance ou les aspects normatifs. C’est toujours un partenaire de qualité qui reste à nos côtés et qui a su s’adapter et innover avec nous même lorsque le principe de notre robot chargeur a été amené à évoluer » aime rappeler Salim Elhouat, CEO de Mob-Energy.
Concrètement, le robot chargeur Charles stocke de l’énergie et se déplace de manière autonome jusqu’aux véhicules ayant commandé une recharge pour leur redonner les kilomètres souhaités. Il se connecte et se déconnecte automatiquement via le module de connexion, un petit boîtier jouant le rôle de rallonge que les utilisateurs possèdent ou récupèrent sur site et posent tout simplement au sol.
« Les premiers tests en partenariat avec Lyon Parc Auto sont très positifs. D’autres expérimentations sont également en cours de lancement à Paris. Cela nous permet d’affiner les usages et la technologie. Nous nous orientons vers un modèle économique qui associe la vente de la solution c’est-à-dire la base de recharge et le robot, le suivi de l’exploitation en mode SAAS ainsi que la maintenance. Par ailleurs, nous avons mis au point un outil de simulation de flux qui permet de mesurer l’impact de la solution » conclut Salim Elhouat.