Retour sur les Assises de la Recherche partenariale

Le 2 décembre, se sont tenues les Assises de la recherche partenariale organisées par ANRT – Association Nationale de la Recherche et de la Technologie avec le soutien du Mouvement des Entreprises de France, en partenariat avec ASRC – Association des Sociétés de Recherche sous Contrat, Réseau CTI, Le Réseau des Carnot, Cetim – Centre technique des industries mécaniques, France Industrie, Comité Richelieu, AFCRT avec le concours de Groupe AEF info.
Entreprises, académiques, recherche publique, recherche privée, mais également parlementaires dans un exercice de débat ont pris la parole au cours de la journée.
Quelques points saillants. Ce qui suit est loin d’être exhaustif. Imparfait et incomplet. Au 1er semestre 2026, les actes de ses Assises seront disponibles.
👉 Le monde bouge (il suffit de regarder les différents classements type innovation index). Les entreprises françaises doivent innover. La recherche partenariale (public-privé, privé-privé) est une réponse.
👉 Nous avons des atouts exceptionnels : des chercheurs de classe mondiale, des industries de pointe, des acteurs passerelles pertinents (Carnot, CTI, CRT et SRC), un écosystème capable d’agir.
👉 Des voies de progrès : 𝐒𝐭𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐞𝐭 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ pluriannuelle, attirer les talents, revaloriser les carrières scientifiques, favoriser et inciter à la mobilité des chercheurs entre « sphère » publique et « sphère » privée, 𝐒𝐢𝐦𝐩𝐥𝐢𝐟𝐢𝐞𝐫 l’accès aux dispositifs, alléger les règles, fluidifier les collaborations.
👉 Co-investir, co-construire, résister à la tyrannie du court terme.
👉 Renforcer l’échelle européenne : la France comme maison, l’Europe comme village.
👉 Développer la confiance et le leadership
👉 Mesurer l’impact pour la société
👉 Pour être dans la course mondiale, il nous faut stabilité, simplification, confiance — et la capacité à faire des choix clairs.
➡️ Commentaire ASRC : La recherche (partenariale ou non) ne peut pas tout. Retrouver une base industrielle solide (outils productifs, compétences des hommes et des femmes, énergie, foncier, formation, etc.) est essentiel.
Les questions de souveraineté, d’interdépendance, d‘autonomie stratégique, de résilience et d’impact sociétal y sont largement liées.